Trop dur d’éduquer son IA ?


Après un premier prototype basé sur les assistants vocaux (Alexa et Google Home), je suis parti sur un deuxième prototype plus simple directement sur téléphone. Ce deuxième prototype embarque une IA pour analyser les émotions de votre voix.

J’ai vite atteint une barrière dans la gestion des pics de colère. Suivant les contextes, l’application notifiait l’utilisateur beaucoup trop souvent : par exemple dans la gestion de groupes d’enfants.

Il fallait donc améliorer le moteur initial. Après de longues tentatives pour fournir plus de contextes différents, ou extraire/filtrer seulement certains sons, je m’aperçois qu’être un bon parent pour son IA, c’est aussi dur que dans la vraie vie : j’ai imposé de nombreuses heures d’apprentissage, sans succès … Et ce n’est pas la faute de l’IA, c’est peut-être simplement le problème qui n’est pas abordé de la bonne manière.

Alors, même si cela me fait mal au coeur, il est temps de passer à autre chose. De tenter une nouvelle approche. Je pense notamment à des mécanismes plus simples, comparant la voix de l’utilisateur avec un enregistrement de référence.

PS : Pas évident de fournir une référence de voix en colère : il va falloir s’entrainer au fond du jardin 🙂


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